1.7.09

black&white

3 commentaires:

Céphalopode a dit…

Raaaah !!! Mais fait un effort sur les mains quoi !!!

^^

Superbes tes dessins sur feu Michael, vraiment

Anonyme a dit…

En me réveillant le 25 juin, je me suis gratté la fesse. Rien d’autre à signaler.

J’ai connu des réveils plus douloureux.

C’était il y a bientôt trente ans. Hier, dans ma mémoire. Le 9 décembre 1980 à 6 heures 55, c’est en souriant aux anges sur le dernier couplet de «Working Class Hero» par Marianne Faithfull que j’ai ouvert les yeux. Chic, du Lennon! La journée ne pouvait pas mieux commencer. C’était un épais matin ouateux de fin d’automne. Soudain plombé quand Janry Varnel, sur la Radio Suisse Romande, a laissé mourir l’ultime «just follow meeeee…» avant d’enchaîner, d’une voix blanche, des mots toujours gravés dans le marbre de ma mémoire: «Désormais rien ne sera jamais plus comme avant. John Lennon a été assassiné il y a une heure à New York…» Il y a moins brutal comme plongée dans le monde des grands. On devient sérieux quand on a dix-sept ans, n’en déplaise à Rimbaud et Ferré réunis.

Au lycée ce jour-là, les cours ont duré des siècles. Les profs parlaient une langue inconnue, les mains compatissantes ne récoltaient que des coups d’épaule, mes yeux étaient rouges et «Imagine» me taraudait le tréfonds de l’âme, avec des paroles sans cesse réinventées. Je n’ai rien mangé deux jours de suite.

Et là, l'autre vendredi midi, j’ai repris deux fois du risotto. Étonnant, non?

debleu a dit…

mais ma parole!On dirait le ministère jurassien des démarches débiles!!